Ce qu'on laisse derrière soi ne meurt pas. Un lieu ne cesse pas d'exister parce qu'on n'y vit plus : cette idée a quelque chose de rassurant. Il en va de même pour quelqu'un qu'on a quitté : on ne le tue pas pour autant. On cesse seulement de vivre dans la crainte de sa disparition. On troque la peur de perdre contre l'espoir du retour.