Ça prend une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier, une journée pour l'aimer, mais une vie pour l'oublier.
Anonyme
Au piano, une animation quasi-céleste le transfigurait.
André Gide
Le fossoyeur achève le creusement de la fosse ... quelques pelletées de terre inattendues viennent recouvrir le corps de l'enfant. Le prêtre des religions, au milieu de l'assistance émue, prononce quelques paroles pour bien enterrer le mort.
Comte de Lautréamont
Pourquoi commettrai-je un péché quand je me touche par la pièce du milieu et non pas quand je touche mon oreille ou mon talon ?
Cyrano de Bergerac
Y'en a qui tiennent le haut du pavé, moi je tiens le bas du fossé...
Fernand Raynaud
Ma femme ? Je ne saurais mieux la comparer qu'à une invention française. C'est moi qui l'ai trouvée... et ce sont les autres qui en profitent !
Henri Duvernois
Un seul baiser peut réveiller plus d'émotion et de plaisir qu'une longue déclaration d'amour.
Jacques Salomé
Il est aussi difficile de trouver un homme vain qui se croie assez heureux, qu'un homme modeste qui se croie trop malheureux.
Jean de La Bruyère
Le capital est du travail mort, qui ne s'anime qu'en suçant tel un vampire du travail vivant, et qui est d'autant plus vivant qu'il en suce davantage.
Karl Marx
La reine des abeilles. Autrefois on croyait que c'était un roi. - Jusqu'au son de sa voix (de Louis XIV) et à l'adresse et à la grâce naturelle et majestueuse de toute sa personne le faisaient distinguer jusqu'à sa mort comme le roi des abeilles.
Louis de Rouvroy de Saint-Simon
Echouer, peut-être ; démissionner, jamais.
Luis Fernandez
Le cynisme détruit l'efficacité.
Maurice Allais
Mieux vaut encore ne pas avoir l'air que d'avoir l'air de ne pas avoir l'air...
Pierre Dac
Si le jour de Saint-Samson le pinson est au buisson, - Tu peux, bon vigneron défoncer ton poinçon.
Proverbe Français
Le mariage est une greffe ; cela prend bien ou mal ; fuyez ce risque.
Victor Hugo
Même le plus noble idéal, national, social ou religieux, ne peut excuser l'injustice faite à un seul homme.
Virgil Gheorghiu