Le mariage est comme le dictionnaire : un mot en amène toujours un autre.
Anonyme
Je définis le bourgeois comme un homme qui profite des résultats sans penser au travail.
Alain
C'est que toutes les écritures tracées de la main droite sont variées, c'est que toutes les écritures tracées de la main gauche se ressemblent.
Alexandre Dumas
Lutter contre la drogue, c'est relativement facile dans la mesure où c'est interdit. Quand un type se soûle dans un bistrot, on ne peut rien lui dire parce qu'il est là pour ça et le bistrot aussi.
Coluche
La science de la réalité ne se contente plus du comment phénoménologique ; elle cherche le pourquoi mathématique.
Gaston Bachelard
Les arguments ne sont souvent, et la plupart du temps, que des expositions de prétentions colorant de légitimité et de rationalité ce que l'on aurait fait de toute façon.
Georg Christoph Lichtenberg
Le surgelé est une invention remarquable, mais qui remplace difficilement une épouse charmante qui vous accueille dans une étreinte vorace.
Groucho Marx
L'étude constante de soi-même, l'auto-critique de ses impressions mobiles augmente cette sensitivité.
Henri-Frédéric Amiel
Il y a des gens propres à tout, sauf à ce qu'ils font, et qui ne se trouvent déplacés qu'à leur place.
Jean Antoine Petit-Senn
Celui qui possède une femme et qui l'aime vraiment connaît mieux la femme que celui qui en a possédé des milliers.
Léon Tolstoï
A quoi bon faire des livres pour instruire les hommes ? Les passions n'ont jamais lu ; il n'y a point d'expériences pour elles, elles se lassent quelquefois, mais elles ne se corrigent guère, et voilà pourquoi tant d'événements se répètent.
Marivaux
J'aime mieux être tourmenté par mon coeur que par mon esprit.
Montesquieu
J'avais justement lu le matin, dans le Soir d'hier, une série d'aphorismes de René Wisner qui n'a pas grand talent mais qui a écrit pour une fois dans cette série un mot assez juste : Qu'est-ce que l'économie ? L'art de ne pas vivre.
Paul Léautaud
A bon demandeur bon refuseur.
Proverbe Français
Force fait loi.
Elle songea que la paroi entre la vie et la mort était si frêle qu'il suffisait parfois d'un mot, ou d'une absence de mot, pour qu'elle se fracture.
Yves Simon