Le soir, Ruben s'est approché : "Tu écris, toi, non ? Pourquoi donc écris-tu ?" Je me suis entendu lui répondre : "Pour changer le passé." Je fais toujours la même chose, cinquante ans plus tard. Tant qu'on ne changera pas le passé, tant qu'on ne s'acharnera pas à le penser autrement, on ne pourra vivre le présent.