Nous sommes beaucoup plus malheureux dans le malheur qu'heureux dans le bonheur.
Armand Salacrou
Sitôt les forains partis, chacun s'en retournait à sa prostration solitaire, devant sa télé, cultivant, au choix, dépression, aigreur, misanthropie, apathie ou diabète.
Adeline Dieudonné
Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie.
Alphonse de Lamartine
L'attente d'un désastre inévitable est pire que le désastre lui-même.
Antonio Muñoz Molina
Lui : ... dans ce pays-ci, est-ce qu'on est obligé de savoir ce qu'on montre ? - Moi : Pas plus que de savoir ce qu'on apprend.
Denis Diderot
La pire douleur est celle qui, à aucune minute, ne fait espérer la mort, mais dégoûte sourdement de la vie.
Edmond Rostand
L'insomnie est la seule forme d'héroïsme au lit.
Emil Cioran
Il faut bien que toutes les horreurs du monde enfantent des printemps si nous voulons durer au delà du chagrin
Guy Boley
La grandeur n'existe pas dans ce monde.
James Dean
Tous les héros doivent faire des miracles pour conserver leur réputation ! Est-ce que Wonder Woman serait prise au sérieux si, après la catastrophe, elle envoyait un fax disant toute sa sympathie ?
Jeanette Winterson
Une entreprise ne devrait pas être accro à briller, parce que briller ne dure pas.
Jeff Bezos
Ils les mangèrent comme des huîtres... Leur faim fut donc momentanément apaisée, mais non leur soif, qui s'accrut après l'absorption de ces mollusques.
Jules Verne
Notre dieu est grand et l'argent est son prophète. Pour ses sacrifices, nous dévastons la nature entière. Nous nous vantons d'avoir conquis la matière et nous oublions que c'est la matière qui a fait de nous ses esclaves.
Okakura Kakuzō
Il ne voyait à l'univers d'autre destinée concevable que d'être finalement exprimé. On pourrait dire qu'il plaçait le Verbe, non pas au commencement, mais à la fin dernière de toutes choses.
Paul Valéry
Marguerites pour fiancés, modèle spécial à nombre de pétales donnant toujours passionnément.
Pierre Dac
Vouloir jouer aux échecs contre soi-même, est donc aussi paradoxal que de vouloir marcher sur son ombre.
Stefan Zweig