Malheur aux naïfs qui croient que zapper c'est vivre et qu'en conséquence vivre c'est zapper...
Bernard Pivot
(L'artiste moderne) tire l'éternel du transitoire.
Charles Baudelaire
Personne ne gagne, devant un tribunal, sinon les avocats.
Charles Dickens
Ma bibliothèque est comme un tonneau, au choix à moitié vide ou à moitié pleine. Je la regarde heureux, en savourant tout ce qui me reste à lire. Ou malheureux, en me disant que je ne vivrai sûrement pas assez longtemps pour avoir tout lu.
Claude Roy
J'ai besoin de continuer à travailler sur moi-même pendant un certain temps.
Eminem
Le raciste hiérarchise les individus en fonction de leur race ; le Français pense que tout étranger, quelles que soient son origine, sa race, sa religion, peut accéder au nirvana de la civilisation française. Attitude un brin arrogante, xénophobe même, mais aucunement raciste.
Éric Zemmour
Les glaces déformantes sont drôles, mais ne seront jamais que des miroirs.
Francis Picabia
Soixante ans, époque à laquelle les femmes se permettent des aveux.
Honoré de Balzac
Le peuple écoute avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu'il y comprend moins l'admire davantage ; il n'a pas le temps de respirer, il a à peine celui de se récrier et d'applaudir.
Jean de La Bruyère
Tant pis pour qui ne fait pas de solécisme en parlant (dans la conversation) ; on pourrait dire que ces personnes-là lisent toujours et ne parlent jamais.
Jean Le Rond d'Alembert
On a beau saluer une statue, elle vous ignore.
Lao She
Certains êtres, à mesure que le temps passe, deviennent de plus en plus libres : ils se redressent au lieu de s'affaisser. Il émane d'eux une énergie étonnante. Ils sont lumière pour qui les rencontre.
Laurence Tardieu
De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas.
Léon Tolstoï
Pour ce qui est de mes autres parents, ce n'est pas du fretin non plus ; on les appelle monsieur et madame.
Marivaux
Rendez la chance essentielle.
Paul Klee
Le protestantisme est comparable à une bibliothèque, le catholicisme à un cinéma.
Régis Debray