C'est vraiment incroyable. Personne n'aime la police. Si on l'appelle après un cambriolage, c'est uniquement parce qu'on n'a pas le droit de tanner le cuir soi-même au voleur et de lui reprendre son bien.
Bruno Traven
Qui que ce soit, tu dors, tu n'es pas son amante. Les songes de tes nuits sont plus purs que le jour, Et trop jeunes encor pour te parler d'amour.
Alfred de Musset
Je plains ceux pour qui il n'y a pas de mystère : ils n'ont de mystère pour personne ; et aussi peu de vie, à proportion.
André Suarès
Que se passait-il dans cette misérable créature qui vivait juste assez pour assister à la vie sans y prendre part ?
Emile Zola
Les histoires en lesquelles il nous semble vivre ce que nous avons de plus personnel, de plus singulier, sont ce qu'il y a de plus codifié, de plus semblable partout et pour tous.
François Taillandier
J'ai distribué aux pauvres et à ma famille tout mon bien, sans retenir une obole.
Gustave Flaubert
La vieillesse est un tyran qui défend sous peine de la vie les plaisirs de la jeunesse.
Jean-Benjamin de La Borde
C'est en forgeant qu'on devient chômeur, des forges t'en as plus...
Jean-Marie Gourio
L'amour est l'anéantissement total du moi. C'est la clef du sanctuaire. Mais il nous faut d'abord oublier de raisonner et apprendre à imaginer.
John Middleton Murry Jr.
Je ne présentais qu'un seul avantage moi, en somme, mais alors celui qui vous est difficilement pardonné, celui d'être presque gratuit, ça fait tort au malade et à sa famille un médecin gratuit, si pauvre soit-elle.
Louis-Ferdinand Céline
Il n'y a plus que le fisc et les flics qui connaissent ma véritable identité.
Miss. Tic
L'expérience est le logiciel des vieux.
Philippe Bouvard
Mieux vaut un amour partagé, que des richesses plein l'étable.
Proverbe Breton
Le prince est loin et Dieu est là-haut.
Proverbe Russe
Pour que la pensée se coule sans hésitation dans les signes, il faut qu'une discipline ait impérieusement établi un rapport univoque de ceux-ci aux idées...
Simone de Beauvoir
Que ne sait-il choisir ses gens ? La marche ordinaire du XIXe siècle est que, quand un être puissant et noble rencontre un homme de coeur, il le tue, l'exile, l'emprisonne ou l'humilie tellement, que l'autre a la sottise d'en mourir de douleur.
Stendhal