Citation de Christian Bobin

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Oui, on est un peu comme ça quand on est amoureux. On vide ses poches, on perd son nom. On découvre avec ravissement la certitude de... - Christian Bobin

Oui, on est un peu comme ça quand on est amoureux. On vide ses poches, on perd son nom. On découvre avec ravissement la certitude de n'être rien.

Christian Bobin

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L'instrumentation de ce choeur est fort savante.

Adolphe Charles Adam

Depuis que les femmes travaillent, on est passé de "Merci mon Dieu, c'est vendredi" à "Merci mon Dieu, c'est lundi". Si une mère n'a jamais dit ça c'est que ses enfants n'ont pas encore atteint l'adolescence.

Ann Diehl

C'est ce qui sort de ta bouche qui te maintient en vie.

Bob Marley

En conversant avec les hommes, cherchez bien plutôt à vous instruire qu'à instruire les autres.

Félix Bogaerts

Cette clémence dont on fait une vertu se pratique tantôt par vanité, quelquefois par paresse, souvent par crainte, et presque toujours par tous les trois ensemble.

François de La Rochefoucauld

Matérialisme : prononcer ce mot avec horreur en appuyant sur chaque syllabe.

Gustave Flaubert

Où trouve-t-on meilleur abri contre l'ennui qu'au théâtre ?

Johann Wolfgang von Goethe

C'est une politique utile, mais bornée, de se déterminer toujours par le présent, et de préférer le certain à l'incertain, quoique moins flatteur ; et ce n'est pas ainsi que les Etats s'élèvent, ni même les particuliers.

Luc de Clapiers

Notre pays est toujours malade de ses exceptions.

Michel Godet

La vraie nouveauté, c'est ce qui ne vieillit pas, malgré le temps.

Muriel Barbery

Aller au bout de soi-même, c'est toujours ce que j'ai voulu.

Nicolas Sarkozy

Clarté est convention. Une idée est claire quand nous faisons convention avec nous-mêmes de ne point l'approfondir.

Paul Valéry

Il n'était pas romanesque, et moi je poussais cette faiblesse jusqu'à la folie ; l'absence de cette folie le rendait plat à mes yeux. Le romanesque chez moi s'étendait à l'amour, à la bravoure, à tout.

Stendhal

Nous évitons ceux qui sont marqués par la mort.

Thomas Bernhard

Il était impossible d'ajuster le langage à ces souvenirs - tout simplement, il n'existait pas de mots adultes pour ces impressions d'enfance.

Vladimir Nabokov