Citation de Christian Bobin

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Le chêne clair de ton cercueil est depuis quinze ans sur des tréteaux dans une allée de mon cerveau. Des anges lui jettent des pelle... - Christian Bobin

Le chêne clair de ton cercueil est depuis quinze ans sur des tréteaux dans une allée de mon cerveau. Des anges lui jettent des pelletées de lumière.

Christian Bobin

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Rien n'unit aussi fort que la haine : ni l'amour, ni l'amitié, ni l'admiration.

Anton Tchekhov

L'homme instruit est un lion.

Bernard Dadié

J'assisterai aux funérailles. Je suivrai ma mère. Je la suivrai jusqu'au bout. Près à toucher le bois de son cercueil.

Charles Plisnier

Tu es le jardinier de ta plante intérieure et sa croissance et sa beauté sont sous ton entière responsabilité.

Daniel Desbiens

Je voudrais tant filmer la musique ! La musique naissante et renaissante.

Driss Chraïbi

Je ne peux admettre d'être pardonné, ce qui me laisse en dehors des croyants.

Erri De Luca

Plus on a de jambes, moins on sait quoi en faire.

François Cavanna

Je n'ai jamais tenté, roman ou non, que d'écrire au plus près de moi. Comment me déroberais-je à ce qui fut toute ma morale, aujourd'hui que mon sujet s'impose à moi avec tant d'éclatante et humiliante évidence ?

François Nourissier

Nous sommes ceux qui viennent après. Nous savons désormais qu'un homme peut lire Goethe ou Rilke, jouer des passages de Bach ou de Schubert, et le lendemain matin vaquer à son travail quotidien, à Auschwitz.

George Steiner

Depuis que je t'aime, ma solitude commence à deux pas de toi.

Jean Giraudoux

Il doit surtout réclamer les mots qu'on a laissés mal à propos vieillir, et dont la proscription a énervé et appauvri la langue au lieu de la polir.

Jean Le Rond d'Alembert

La vie est un jeu de cartes dont le coeur n'est jamais l'atout.

Marcel Achard

Une chose belle ne meurt pas sans avoir purifié quelque chose.

Maurice Maeterlinck

Les imbéciles se multiplient quand les sages sont silencieux.

Nelson Mandela

Des mitrailleuses fauchaient le village. Des hommes s'effondraient pliés en deux, comme emportés par le poids de leur tête.

Roland Dorgelès