Le monde n'est pas plus désenchanté qu'il y a dix mille ans. Un coucher de soleil, la contemplation de la lune dans une clairière enneigée, un grand feu demeurent des expériences du sacré, de même que la lecture de Plotin ou des Védas, l'écoute d'une sonate ou d'un râga. C'est plutôt le regard de certains contemporains qui est épuisé, ce sont les instincts qui leur font défaut.