Il ne suffit pas de partager un patrimoine commun, encore faut-il vivre dans le même monde.
Edwy Plenel
Pourquoi la règle qui est applicable à un homme ne le serait-elle pas également à tous les autres ?
Alexis de Tocqueville
La mémoire vivante, tels les cercles à la surface de l'eau ou les frissons nerveux agitant l'échine d'une biche juste avant qu'elle ne s'enfuie, la mémoire donc frémit simultanément sur plusieurs rythmes, en plusieurs foyers, avant de se figer et de devenir le souvenir d'un souvenir.
Amos Oz
L'infini n'est pas un état stable, mais la croissance elle-même.
Aristote
Les vivants sont toujours, et de plus en plus, dominés par les morts.
Auguste Comte
La véritable amitié est comme la bonne santé ; la valeur de celle-ci est rarement connue jusqu'à ce qu'elle soit perdue.
Charles Caleb Colton
Je déteste les menteurs. Peut-être parce que je suis un si bon moi-même.
Clark Gable
Les causes sont tapies et attendent les situations où leurs conséquences pourront être vécues.
Esther Rochon
Ecrire, c'est vider son sac.
François Mitterrand
Je te permettrai d'avoir le trac quand tu auras du talent. Sois inconsciente. Le trac est une manifestation de l'esprit critique, donc de l'intelligence. Par conséquent, tu es incapable d'avoir le trac.
Henri Jeanson
Le baiser qu'on cueille est moins savoureux que celui que l'on imagine, et le désir vaut mieux que la conquête.
Jean Simard
La grosse truie ne sait pas pourquoi, en la regardant, la maigre rigole.
Léo Campion
L'humaniste, qui lisait trop, mangeait trop. Il avait des citations et des renvois et ces deux incommodités répugnaient également à sa voisine
Marcel Proust
Le vin, monsieur, c'est la France. Lever le coude, c'est saluer le drapeau.
Marcus Malte
Il y a sûrement beaucoup de honte à être heureux, non pas à la vue de certaines misères mais lorsque le bonheur semble narguer. Ce défaut les Kabyles ne l'ont pas. Par pudeur le riche se cache pour bien manger et le pauvre pour avoir faim à son aise.
Mouloud Feraoun
Je ne nie pas la divinité de Boccace, et je reconnais que les compositions de Pétrarque sont merveilleuses ; mais, bien que j'admire leur génie, je ne cherche pas à me servir d'eux comme d'un masque. Je crois au jugement de ces deux esprits éternels ; mais, tout en croyant en eux, j'ajoute aussi quelque peu de foi au mien.
Pierre l'Arétin