Il ne peut y avoir de Créateur, tout simplement parce que son affliction devant le sort de sa création lui serait inconcevable et insupportable.
Elias Canetti
Les individus sont sortis de l'état sauvage, les nations y sont restées.
Alexandre Vinet
Partout même habitude de se donner corps et âme, même besoin de se dévouer, même désir de porter et d'exercer quelque part l'art de bien souffrir et de bien mourir.
Alfred de Vigny
Il n'y a rien d'urgent, il n'y a que des gens pressés.
Anonyme
Je ne voudrais certainement pas investir dans le marché boursier. Je n'y ai jamais cru. La plupart des gens perdent de l'argent en raison.
Bernard Madoff
Parler d'un pays, c'est toujours le trahir un peu. Quelles que soient vos techniques d'investigation, votre disponibilité d'esprit, votre préparation mentale à vouloir comprendre l'autre et non à le juger, vous ne parviendrez jamais qu'à saisir les embruns de sa réalité profonde.
Eugène Cloutier
Le criminel, au moment où il accomplit son crime, est toujours un malade.
Fiodor Dostoïevski
Il a une ardoise longue comme ça et, quand la somme devient trop forte, on lui coupe les consommations.
Georges Simenon
Le dernier mot de la liberté, c'est l'égoïsme.
Gérard de Nerval
En fait de divorce, il en est comme des opérations : il n'y en a pas de bonnes, il n'y a que des nécessaires.
Hervé Bazin
Pour les adolescents, les amours d'été sont très différentes des amours ordinaires, de classes. Pendant les vacances, les rencontres ont ce côté électrique, impromptu, qu'on pouvait trouver autrefois dans les bals ou les fêtes de villages.
Hugues Lagrange
On devrait toujours écrire comme à un très vieil ami.
Jean-Claude Pirotte
La seule différence entre le saint et le pécheur, c'est que chaque saint a un passé et chaque pécheur, un futur.
Oscar Wilde
Peindre signifie penser avec son pinceau.
Paul Cézanne
Un service au-dessus de toute récompense - A force d'obliger tient presque lieu d'offense.
Pierre Corneille
Je veux être l'arbre, si tu es la fleur ; la fleur si tu es la rosée ; la rosée, si tu es le rayon de soleil, pour qu'à jamais tous deux nous soyons unis. Si tu es, jeune fille, le royaume des cieux, je veux être alors une brillante étoile, et si tu deviens demain l'enfer, je veux être damné, pourvu que nous soyons unis.
Sándor Petöfi