Il vient un moment où, après avoir perdu les illusions sur les autres, on les perd sur soi-même.
Emil Cioran
Vous pouvez tromper tout le monde un certains temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ; mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.
Abraham Lincoln
En mathématiques, plus par plus font plus, alors que le mot oui multiplié par deux équivaut toujours à une négation.
Amélie Nothomb
Le Congrès. Un type prend la parole, ne dit rien. Personne ne l'écoute. Et tout le monde vote contre.
Boris Marshalov
Les artistes appellent réveillons des accidents de lumière qui rompent la monotonie d'un endroit de la toile.
Denis Diderot
Le caméléon n'a la couleur du caméléon que lorsqu'il est posé sur un autre caméléon.
François Cavanna
Un journal, composé dans le but avoué de renverser l'ancienne dynastie, vint échauffer les esprits.
François-René de Chateaubriand
S'il est vrai que le recours à la violence contre la violence risque de la perpétuer, il est vrai aussi que c'est l'unique moyen de la faire cesser.
Jean-Paul Sartre
La chasse est, comme on sait, l'image de la guerre.
Louis-Jules Mancini-Mazarini
Il est des fous qui se prennent pour Alexandre le Grand ou Napoléon. Combien d'hommes s'identifient aux modèles que les conventions sociales leur proposent !
Manuel de Diéguez
Il y en a qui font les malins, qui se donnent des airs de vouloir entrer, mais au dernier moment, c'est le dégonflage.
Marcel Aymé
Je n'ai d'amis que celles ou ceux qui s'oublient en parlant. Ils pensent à nu. - C'est pourquoi la meilleure façon de penser est d'écrire.
Pascal Quignard
La plupart ignore ce qui n'a pas de nom ; et la plupart croient à l'existence de tout ce qui a un nom.
Paul Valéry
La modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le bien que l'on pense de soi-même.
Philippe Bouvard
A la Saint-Matthieu, s'il fait beau - Prépare bien tes tonneaux.
Proverbe Français
Ce livre est écrit beaucoup avec le rêve, un peu avec le souvenir. Rêver est permis aux vaincus ; se souvenir est permis aux solitaires.
Victor Hugo