Un homme qui vit au milieu de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel.
Épicure
Il nous faut savoir regarder pour que la beauté naisse.
Ariane Angeloglou
L'homme est un animal crédule qui a besoin de croire. En l'absence de raisons valables de croire, il se satisfait de mauvaises.
Bertrand Russell
Ah ! j'en aurai dit, des vertes et des pas mûres, en soixante-cinq ans de vie publique ! J'en ai fait pousser des cris d'orfraie aux bien-pensants, aux adeptes de la langue de bois ! Mais je ne regrette aucune de mes déclarations ni aucune pique.
Brigitte Bardot
Que de tracas pour s'installer dans le désert ! Plus malins que les premiers ermites, nous avons appris à le chercher en nous-mêmes.
Emil Cioran
Pour être heureux, il faut souvent très peu de choses : un peu d'espoir, beaucoup d'amour... Pour que naisse un roman, simplement quelques mots...
Francis Blanche
Le prolétariat se recrute dans toutes les couches de la population.
Friedrich Engels
La beauté est une contradiction voilée.
Jean-Paul Sartre
On gagne à être connu. On perd à être trop connu. Pourquoi mépriser le grand monde ? C'est l'aboutissement d'une marche ascensionnelle.
Jules Renard
Ce qu'on est obligé de supporter, on peut tout aussi bien apprendre à l'aimer.
Katarina Mazetti
Ce ne sont pas les choses qui nous arrivent mais celles qui vont nous arriver qui nous rendent presque dingues.
Kathleen Norris
Quand l'histoire encense la vanité des despotes, elle est complice de la tyrannie.
Louis-Philippe de Ségur
L'art, c'est le temps arrêté.
Pierre Bonnard
La propriété et la royauté sont en démolition dès le commencement du monde ; comme l'homme cherche la justice dans l'égalité, la société cherche l'ordre dans l'anarchie.
Pierre-Joseph Proudhon
Quand il veut être grivois, il cite du Pétrone : c'est une manière d'échapper à notre temps ; tout son effort tend à se désincarner.
Roger Vailland
Dans la vie de chaque homme il est une grandeur - Qui l'inspire, et qui seule lui permet de préférer - La vie au sommeil, à la mort, et à tous - Les secrets de ce qui reste inerte et sans désir.
Stefan Zweig