Une mort glorieuse - puisqu'il faut mourir - est toujours triste, à mon avis, pour celui qui meurt ; comment le nier ? mais pour ceux qui survivent, elle est un sujet d'orgueil et fait la gloire d'une maison.
Euripide
Je voudrais faire plus de drames de famille.
Aaron Eckhart
La montée vers l'échafaud, l'ascension en plein ciel, l'imagination pouvait s'y raccrocher. Tandis que, là encore, la mécanique écrasait tout : on était tué discrètement, avec un peu de honte et beaucoup de précision.
Albert Camus
En subissant cette contrainte, on dit le faux non moins que le vrai ; si on a la force de l'endurer jusqu'au bout, on ne dit pas la vérité, et l'on ment facilement pour en être quitte plus vite.
Aristote
Une bonne partie de la population ne fait aucun effort de réflexion, et ce n'est pas parti pour s'arranger. Alors ou bien on lutte pour une cause perdue et on y perd sa santé, ou bien on essaie de prendre les choses comme elles sont et de s'y faire.
Frank Zappa
Nous croyons être affligés de la mort d'une personne, quand c'est la mort seule qui fait impression sur nous.
Gabriel Sénac de Meilhan
A bientôt : quelle expression détestable. Pour moi qui panique à l'idée de perdre les gens, ces simples mots sont une horreur. Ils signifient que l'on ne sait pas quand on se reverra. On accepte que le hasard décide. C'est insupportable.
Gilles Legardinier
L'offrande estoit un rameau d'olive sacrée entortillé, à l'entour, de laine blanche.
Jacques Amyot
... au bout de quatre heures par jour, je ne peux pas écrire davantage, c'est très fatigant d'écrire.
Jacques Attali
Les choses les plus simples me donnent des idées.
Joan Miró
Washington est une ville qui possède l'efficacité du Sud et le charme du Nord.
John F. Kennedy
Je désire non point parler de moi, mais épier le siècle, le bruit et la germination du temps. Ma mémoire est hostile à tout ce qui est personnel
Ossip Mandelstam
Le grand poisson vit dans les grandes eaux.
Proverbe Espagnol
Il faut savoir remettre au lendemain ce qu'il est impossible de faire dans le présent.
Sylvie Alric
Le roman est le monde de l'excès, l'excès est le domaine du roman. Ce lieu si libre, si incontrôlé qu'il fut longtemps méprisé pour son absence de règles, est une forme accueillante, mais elle accueille sans contrôle, son autorité est celle, instable, de sa liberté. Le roman excède la forme.
Tiphaine Samoyault
Hormis Dieu et les scénaristes, vous connaissez d'autres boulots où l'on façonne les destins ?
Tonino Benacquista