Il s'était interrompu de découper avec les ciseaux maternels des maximes dans une édition populaire d'Epictète.
François Mauriac
La solitude est à certains moments nécéssaire pour retrouver la cohérence de tous les matériaux qui se sont accumulés, pour renouer des fils, pour se préparer à de nouvelles rencontres.
Albert Jacquard
Faut pas, Pierrot, que tu te froisses ; j'ai fait ça un peu connement hier, sous le coup de la mauvaise impression.
Albert Simonin
Je ne peux pas être enfermé avec quelqu'un trop longtemps.
Anthony Hopkins
La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! - Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse - Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs, - De cette fonction sublime de berceuse ? - La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Charles Baudelaire
Que la mort, l'exil et tout ce qui paraît effrayant soient sous tes yeux chaque jour ; mais plus que tout, la mort. Jamais alors tu ne diras rien de vil, et tu ne désireras rien outre mesure.
Épictète
Je n'ai pas vu de vieillards dont l'âge n'eût affaibli l'esprit, et j'en ai très peu vus qui en fussent convaincus sincèrement.
Félicité Robert de Lamennais
C'est bien la peine de ne pas être tout à fait des imbéciles pour vivre comme des fous !
Gustave Flaubert
Le passage du Rhin en 1672, passage tant célébré, quoiqu'assez peu digne de l'être.
Jean Le Rond d'Alembert
Je regardais par la vitre sans penser à rien, témoin passif de cette compression de l'espace et du temps qui donne le sentiment que c'est à l'écoulement du temps qu'on assiste de la fenêtre des trains pendant que défile le paysage.
Jean-Philippe Toussaint
La mort ne me fait pas peur.
Lady Diana
On appelle les comédiens des cabots, parce qu'ils se sauvent quand on les siffle.
Marcel Pagnol
L'amour du passé et du présent se méfie du terrorisme du progrès.
Michel Deguy
Chacun se fait fouetter à sa guise.
Proverbe Français
A force de ravaler, ravaler, sans jamais rien dire, à force de garder les lèvres verrouillées, j'ai fini par m'automutiler. Une sorte d'anorexie des sentiments.
Sarah Cohen-Scali
Je suis le sable qui file entre tes doigts.
Valéry G. Coquant