Pourquoi suis-je une femme ? Si j'étais homme, la vie et l'action me seraient faciles. Comme femme, je suis obligée de m'incliner pour conquérir la liberté. Misérable dépendance ! misérable condition de la femme !
Fredrika Bremer
"Cinquante mille personnes au moins !" disait le Forum dans sa chronique du lendemain ; mais on doit tenir compte de l'enflure méridionale.
Alphonse Daudet
La seule excuse de la guerre, c'est qu'elle correspond à une folie de l'espèce humaine.
Amélie Nothomb
C'est souvent l'absence de l'être aimé qui nous montre à quel point on l'aime. C'est comme si une partie de nous n'était plus là ; c'est un mélange de nostalgie, de tristesse, de mal être qui nous envahit le coeur avec ce manque récurrent de l'autre faisant que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes.
Anonyme
L'amour est un art éphémère et léger.
Carole Martinez
Barricades : Un mec qui se dit révolutionnaire et qui est encore vivant passé 50 ans, soit il a gagné et il est au pouvoir, soit il bosse pour les flics.
Charb
Comme j'entends le mot amour dans le sens le plus complet, je suis obligé d'exprimer quelques maximes particulières sur des questions délicates.
Charles Baudelaire
Qu'il est doux d'être belle, alors qu'on est aimée !
Delphine de Girardin
L'au-delà divin de la beauté.
Emile Zola
L'avenir l'inquiète, et le présent le frappe ; - Mais plus prompt que l'éclair, le passé nous échappe.
Jean Racine
Pourquoi le bonheur, on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant ?
Jean-Louis Fournier
Le sommeil est la halle aux souvenirs. Il favorise leur retour. Il est leur lieu de rendez-vous.
Jules Renard
Le ciel fit l'eau pour Jean-qui-pleure Et fit le vin pour Jean-qui-rit.
Marc-Antoine Désaugiers
Le patron des politiques et des menteurs, c'est saint Gepetto : la langue de bois c'est pour faire des pipes à Pinochio.
Patrick Sébastien
Mais qu'il s'agisse du réel ou d'un songe, l'essentiel est de bien agir. Parce que c'est la vérité, ou, sinon, pour se gagner des amis à l'heure du réveil.
Pedro Calderón de la Barca
En espadrilles, on est tout juste assez civilisé pour tutoyer le globe, sans l'appréhension rétive du pied nu méfiant, sans l'excessive assurance du pied trop bien chaussé.
Philippe Delerm