Faire de la poésie, c'est se confesser.
Friedrich Klopstock
Miroir. Surface vitreuse sur laquelle est reflétée une image fugitive pour la grande désillusion de l'homme.
Ambrose Bierce
L'humour est comme le café : meilleur très noir.
Bertrand Cèbe
Alors il lui donna tous ses mots pour qu'il puisse nommer ses peurs. Et les peurs s'envolèrent avec les mots.
Gaël Aymon
Un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l'impertinence, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains.
Henri Jeanson
Ilz ont vescu : ce qui est une façon de parler, dont usent quelquefois les Romains, quand ilz veulent eviter la dureté de ceste rude parole de dire : il est mort.
Jacques Amyot
Je vous disais : sa bonne conscience m'enrage. Le mot n'est pas exact. Ce qui m'horripile est plutôt son idée des liens indestructibles du mariage.
Jacques Chardonne
Crébillon fils, c'est du Marivaux sur canapé.
José Cabanis
Soyez certain que je confirmerai devant Dieu ce que j'ai affirmé devant les hommes.
José Maria da Silva Paranhos
Le monde est assez grand pour perdre ceux qui s'aiment.
Michel Bussi
Pour le petit Parisien, il existe un instant crucial, initiatique, c'est celui où, ayant compris le système des correspondances du métro, il contemple le petit rectangle de carton qui lui livre l'immense labyrinthe et avec lui toute la ville.
Michel Tournier
Le seul futur qui nous appartienne jamais est le présent que nous sommes en train de vivre.
Paul Auster
L'oeil sert d'oreille au sourd.
Proverbe Italien
Au casino, on boit du whisky en jouant, ça donne une excuse pour perdre...
Sydney Carroll
Si j'aime une femme, que je l'indique immédiatement, ce seront des vers de mirliton. Les plus beaux poèmes d'amour sont la plupart du temps rédigés après que l'amour est fini. Il faut filtrer, longuement.
Umberto Eco
J'ai eu tort. Je le reconnais. J'ai cru qu'il y avait des choses qui restaient importantes seulement parce qu'elles l'avaient jadis été. Mais je me trompais. Rien n'a d'importance sinon de respirer, respirer, comprendre, vivre.
William Faulkner