L'amour nous draine hors de nous-mêmes, tandis qu'écrire nous y enfonce.
Gilbert Choquette
Ce que les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des moeurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les moeurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des moeurs passées.
Anatole France
Une vie sans enfants était inenvisageable.
Bérénice Bejo
Le langage est le seuil du silence que je ne puis franchir. Il est l'épreuve de l'infini.
Brice Parain
L'eau ne brille que par le soleil. Et c'est toi qui est mon soleil.
Charles de Leusse
Tout le monde connaît, au moins de réputation, le théâtre national de l'Opéra. J'ai eu le regret de constater qu'il n'avait pas changé : pour le passant mal prévenu, ça ressemble toujours à une gare de chemin de fer ; une fois entré, c'est à s'y méprendre une salle de bains turcs.
Claude Debussy
La mi-juillet venue, le diable se représenta au lieu, accompagné d'un escadron de petits diableteaux.
François Rabelais
Il prétendait n'être aimé de personne, lui qu'on avait toujours choyé et gâté plus que tous les autres dans la famille.
George Sand
Pour moi, aimer veut dire souffrir.
Gilles Archambault
La bêtise a deux manières d'être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable.
Honoré de Balzac
Avoir dents et ongles pour se défendre.
Lucien de Samosate
Nul a esté prophete non seulement en sa maison, mais en son païs, dit l'experience des histoires.
Michel de Montaigne
Amour = sexe + coeur.
Michel Tournier
Les grands seigneurs et les beaux esprits, deux classes qui se recherchent mutuellement, veulent unir deux espèces d'hommes dont les uns font un peu plus de poussière et les autres un peu plus de bruit.
Nicolas de Chamfort
Il est un temps où le coeur exulte, il est un temps où il se referme sur lui-même, et c'est alors que la difficulté d'être commence !
Vasco Varoujean
N'extirpez point les vices, si vous voulez avoir des femmes charmantes. Autrement vous ressembleriez aux imbéciles qui détruisent les chenilles tout en raffolant des papillons.
Victor Hugo