Quand j'ai terminé un tableau, je ne veux pas perdre ensuite des mois entiers à le justifier devant la foule. Ce qui compte pour moi, ce n'est pas à combien de gens il plaît, mais à qui.
Gustav Klimt
L'on ne me fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs.
Alexis de Tocqueville
Il n'est conseil ni soins qui puissent prévaloir contre la fatalité.
Anatole France
J'ai décidé de ne plus jouer (du piano), non parce que je ne trouve plus les notes, mais parce que je ne trouve plus le piano !
Arthur Rubinstein
Tout ce que l'on apprend dans le regard des femmes, ni le feu ni le fer n'y pourront jamais rien car l'amour et lui seul survit parmi les flammes.
Bernard Dimey
Je n'ai jamais jugé d'une chose exactement de même, je ne puis juger d'un ouvrage en le faisant. Il faut que je fasse comme les peintres et que je m'en éloigne, mais non pas trop. De combien donc ? Devinez...
Blaise Pascal
Les mots avec lesquels ont empoisonne le coeur d'un enfant, par petitesse ou par ignorance, restent enkystés dans sa mémoire, et, tôt ou tard, lui brûlent l'âme.
Carlos Ruiz Zafón
Chaque amoureux a l'amour Qu'il convertit en futur.
Charles de Leusse
Inconsciemment nous donnons un prix à notre vie ; plus ou moins consciemment les autres nous traitent selon ce prix.
Daniel Desbiens
Quelle chose étrange ! Cette admirable civilisation, dès qu'ils l'eurent édifiée, les hommes n'ont eu qu'un rêve : la fuir.
George Rippey Stewart
Dans la vie morale, aussi bien que dans la vie physique, il existe une aspiration et une respiration : l'âme a besoin d'aborder les sentiments d'une autre âme, de les assimiler pour les lui restituer plus riches.
Honoré de Balzac
Lire permet non de fuir la réalité, comme beaucoup le pensent, mais d'y puiser une vérité.
Olivia de Lamberterie
Regarde-toi dans un miroir et détruis-le, tu me remercieras.
Olivier Weber
Cet aristocrate qui ne supportait que les forêts de vieille souche.
Sylvain Tesson
L'effet miroir m'a fait prendre conscience de la profondeur du trou dans lequel j'étais en train de m'abîmer.
Sylvie Ohayon
Lorsque j'ai accepté d'enseigner à Sarajevo pendant la guerre, ce n'était pas par générosité ou don de soi. Plutôt une sorte d'excès par quoi je me définissais et où je pensais que je finirais par me perdre ou mieux m'aimer.
Tiphaine Samoyault