Robe : Inspire le respect.
Gustave Flaubert
L'immense alléluia de la Renaissance est poussé devant un peuple aveugle : les antiques n'ont ni âme ni regard.
André Malraux
On pourrait mettre au rang des plaisirs cette mélancolie que cause le premier amour, quoiqu'elle en fasse désirer de plus vifs.
Charles Pinot Duclos
Aucun livre ne peut nous sauver de notre vie. Aucune parole ne sait recueillir ces éclats qui nous reviennent et nous élancent, empêchant le soir de descendre, la paix de venir.
Christian Bobin
Ton corps produit le plus intense des sons, celui du silence.
David Foenkinos
Je ne crois évidemment pas aux fantômes. Si vous en aviez rencontrés autant que moi, vous n'y croiriez pas non plus.
Don Marquis
Quand pour s'unir à vous Alcipe se présente - Pourquoi tant crier haro ? - Dans le nombre de quarante - Ne faut-il pas un zéro ?
Edme Boursault
Les Français pensent et vivent dans les autres, au moins sous le rapport de l'amour-propre : et l'on sent, dans la plupart de leurs ouvrages, que leur principal but n'est pas l'objet qu'ils traitent, mais l'effet qu'ils produisent.
Germaine de Staël
Drapeau national : Sa vue fait battre le coeur.
O que Molière a eu raison de comparer la femme à un potage... Bien des gens désirent en manger, ils s'y brûlent la gueule, et d'autres viennent après.
La découverte de l'inconscient ... c'est que la portée du sens déborde infiniment les signes manipulés par l'individu.
Jacques Lacan
L'été, les chiens, accablés par la chaleur, dorment comme les vignerons, la queue entre les jambes.
Jean-Charles
Des sourires qui sont comme de vilains éclairs de ciels très chargés.
Jules Renard
Il me coûte autant de soin pour faire un bon tableau de fleurs qu'un tableau de figures.
Le Caravage
Les Français sont si fiers de leurs vins qu'ils ont donné à certaines de leurs villes le nom d'un grand cru.
Oscar Wilde
Un homme rend à l'humanité le même service en se gardant intégralement qu'en se donnant tout entier ; en protégeant son moi, il protège une parcelle passagère de vérité humaine contre le torrent de l'évolution.
Stefan Zweig