Pour certains journalistes, l'humour est une langue étrangère. Ils ont besoin de sous-titres.
Guy Bedos
Quand nos ennemis sont loin de nous, ils demeurent nos ennemis ; quand ils sont près de nous, ils peuvent devenir nos amis.
Anonyme
La véritable création commence où finit le langage.
Arthur Koestler
Ecrire, ce n'est pas vivre. C'est peut-être survivre.
Blaise Cendrars
Les scélérats redoutent la justice et les honnêtes gens craignent les juges.
Charles Regismanset
Nous ne voyons jamais notre position sous un jour vrai, tant qu'elle n'est pas éclairée par des contrastes et nous ne savons estimer ce que nous possédons que par le sentiment de sa perte.
Daniel Defoe
Avant de prendre la parole, apprends à maîtriser ta langue, à ordonner ta pensée et à hiérarchiser tes coups de coeur.
Denis Tillinac
L'Univers est plein de tordus qui se prennent pour Beethoven sans être capables de différencier une note de musique d'une note de restaurant.
Frédéric Dard
La femme a autant de raisons pour aimer un être faible que pour aimer un être fort.
Honoré de Balzac
On le tenoit pour un grand argueur et pour homme nompareil à subitement interroguer et cautement respondre.
Jacques Amyot
Ce matin dans la presse : "Après l'avoir violentée, les deux individus ont abusé d'elle." Ca fait beaucoup, non ? Un peu plus, ils allaient se la farcir !
Jean Yanne
Mais la manière désastreuse dont est construit l'univers psychopathologique veut que l'acte maladroit, l'acte qu'il faudrait avant tout éviter, soit justement l'acte calmant.
Marcel Proust
Nerfs : ficelles... terriblement exploitées par les médecins.
Pierre Véron
Brouillard d'octobre, pluie de novembre, - Beaucoup de biens du ciel font descendre.
Proverbe Français
Nos femmes ne se doutent pas combien le chagrin que nous leur faisons peut nous les faire aimer davantage.
Robert de Flers
Par dessus cette couche de terre ainsi parsemée de la poussière et des os de cadavres décomposés, la ville, aux XVIIe et XVIIIe siècles, s'était développée en un enchevêtrement de plus en plus dédaléen de ruelles et de maisons malsaines, bousillées avec les poutres, le torchis et tous les matériaux dont on pouvait disposer, afin d'abriter les couches les plus viles de la population londonienne.
W. G. Sebald