Là où il cesse de se connaître, le plus pur d'entre nous devient un monstre.
Henri-René Lenormand
Homéopathe : L'humoriste de la profession médicale.
Ambrose Bierce
J'ai toujours le sentiment que mon premier pays aujourd'hui, c'est la littérature.
Amin Maalouf
Dans une causerie, épuiser son sujet, c'est épuiser aussi... la patience de son interlocuteur.
Augusta Amiel-Lapeyre
Il est commun de voir des hommes d'un grand sens qui, réunis en assemblée, oublient leur jugement pour suivre le mouvement général donné par les plus exaltés, c'est-à-dire par les moins raisonnables.
Chrétien Guillaume de Malesherbes
Dieu est une clé sans porte.
Elie Delamare-Deboutteville
On a beau se torturer, faire des phrases et du bel esprit, le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement.
François-René de Chateaubriand
Achilles qui, de sa nature, n'estoit point endurant ne patient.
Jacques Amyot
Il est plus intéressant de jauger les êtres plutôt que de les juger.
José Artur
Le Salon de 33 s'est ouvert "sous le signe de...", sous le signe de quoi ? C'est sûrement sous le signe de quelque chose. Depuis un an ou deux, tout est "sous le signe". Quand un financier barbote, c'est "sous le signe de la reprise économique".
Jules Romains
Les imbéciles éprouvent le besoin de se renouveler.
Louis Scutenaire
Le temps ne viendra pas pour guérir ma souffrance, Je n'ai plus d'espérance ; Mais je ne voudrais pas, pour tout mon avenir, Perdre le souvenir !
Marceline Desbordes-Valmore
L'art ne peut pas changer la vie.
Michel Houellebecq
O terre entière d'Asie, murs des villes, ô Perse, terre où tant de richesses s'abritent. Comme en un coup, tout est détruit de tant de bonheur ! Et la fleur des Perses, elle est partie, elle est tombée.
Nadeem Aslam
Il y a des esprits si abréviateurs qu'ils suppriment toute la série fatale chez les autres et ne pénètrent pas dans la suite de leurs ébranlements.
Paul Valéry
J'ai essayé, selon la mesure de mes forces, d'introduire dans ce qu'on appelle la politique la question morale et la question humaine.
Victor Hugo