Le détachement de tout n'est jamais si complet que quelque rêve encore ne survive à la mort des rêves.
Henry Céard
Si nul ne croit plus que l'autoportrait, voire le portrait, n'eut d'autre souci que d'imiter son modèle, depuis les effigies des sculteurs égyptiens jusqu'aux toiles cubistes, on continue à le croire du portrait littéraire.
André Malraux
Bons ou mauvais, c'est toujours avec les étrangers que nous aurons la guerre !
Christian-Jaque
La profondeur d'une pensée est fonction du risque que l'on y court. Ou nous mourons en héros de la pensée, ou nous renonçons à penser. Si penser n'est pas un sacrifice, à quoi bon penser encore ?
Emil Cioran
Il n'est rien que le temps n'enseigne en vieillissant.
Eschyle
Avec Sarkozy, je suis convaincu que nous sortirons en tête du premier tour, et que nous gagnerons la primaire.
François Baroin
Les Américains sont heureux quand ils peuvent ajouter une maisonnette à leur garage.
George Bernard Shaw
Les baisers servent d'entractes aux scènes d'amour, mais il en est qui trouvent les entractes meilleurs que la pièce.
Georges Courteline
Souvent deux époux se haïssent d'autant plus qu'ils ne se trahissent pas.
Jean Rostand
Celui qui sait qu'assez c'est assez, en aura toujours suffisamment.
Lao Tseu
Passer outre : Activité d'un porteur d'eau
Marc Escayrol
Etranger, si tu as abattu plus de quatre as, tu risques de l'être aussi.
Morris
Un baiser, c'est quelque chose de plus que le premier contact charnel de deux corps : c'est l'exhalation de deux âmes enamourées. Mais le baiser criminel longtemps retenu, longtemps désiré, est plus sensuel encore.
Oscar Wilde
L'argent, si concret quand on en manque ou quand on en a peu, devient léger, quasiment gazeux, aussitôt qu'il se trouve rassemblé en grande quantité.
Roland Topor
L'art n'est pas une vile pâture, livrée aux vils passants. Une jouissance, certes, et de toutes la plus enivrante. Mais elle n'est le prix que d'une lutte acharnée, et son laurier couronne la victoire de la force. L'art est la vie domptée.
Romain Rolland
Sage est le père qui connaît son enfant.
William Shakespeare