L'esprit de lourdeur est le seul ennemi héréditaire de la sagesse.
Hermann von Keyserling
Je viens exprès de Paris pour prendre communication d'un manuscrit de la Légende dorée que vous m'aviez dit posséder.
Anatole France
Etre son propre ennemi, c'est la garantie de gagner à tous les coups.
Boualem Sansal
La conscience parle, mais l'intérêt crie.
Jean Antoine Petit-Senn
Plus les grands patrons néolibéraux augmentent leurs revenus, plus ils estiment excessif le "coût de la main-d'oeuvre".
Jean-François Kahn
Pour aimer la vie paisible et domestique, il faut la connaître ; il faut en avoir senti les douceurs dès son enfance. Ce n'est que dans la maison paternelle qu'on prend du goût pour sa propre maison.
Jean-Jacques Rousseau
Je n'ai pas besoin de photo de toi, j'ai de la mémoire...
Jean-Louis Fournier
Nous aimons tellement le repos d'esprit, que nous nous arrêtons à tout ce qui a quelque apparence de vérité, et nous nous endormons sur les nuages.
Joseph Joubert
Il m'arrive de me réveiller en pleine nuit, Marianne, terrifié : pourquoi sommes-nous sur terre si c'est juste pour mourir ?
Joyce Carol Oates
L'homme accumule pour un an, mais il ne sait pas qu'il peut mourir avant la nuit.
Léon Tolstoï
La vanité de l'auteur dramatique a quelque chose de la démence de ce fou de Corinthe, convaincu que le soleil était uniquement fait pour l'éclairer - lui seul.
Les frères Goncourt
Ainsi passèrent des jours et des jours, je reprenais un peu de santé, mais au fur et à mesure que je perdais mon délire et ma fièvre dans ce confort, le goût de l'aventure et des nouvelles imprudences me revint impérieux. A 37 degré tout devient banal.
Louis-Ferdinand Céline
Le monsieur qui sait tout à fond : voilà l'idéal d'aujourd'hui. Et pourtant, quelle horreur que son esprit ! On dirait la boutique d'un marchand de bric-à-brac ; ce n'est que poussière et monstruosités.
Oscar Wilde
L'économie donne aux pauvres tout ce que la prodigalité ôte aux riches.
Proverbe Chinois
Il ne faut pas acheter chat en poche.
Proverbe Français
Quand on regarde longuement un mort, on finit toujours par discerner d'imperceptibles mouvements sur son visage. Cette illusion doit tenir au fait que nous n'arrivons pas à nous résigner à son irrémédiable immobilité.
Robert Merle