Ce sourire prouvait que le coeur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.
Honoré de Balzac
C'est pour ne pas exclure les vices, qu'on les revêt d'un nom honnête.
Chrétien Guillaume de Malesherbes
Ici, là, un peu partout : un passage entre le visible et l'invisible. Une fenêtre mal fermée, une porte entrouverte par où arrive un peu de lumière. Sans invisible, nous ne verrions rien, nous serions dans le noir complet.
Christian Bobin
Mon idéal, ce serait de travailler tranquille, de manger toujours du pain, d'avoir un trou un peu propre pour dormir, vous savez un lit, une table et deux chaises, pas davantage...
Emile Zola
Fasciné par une réalité immédiate qui lui apparut dès lors plus fantastique que le vaste univers de sa propre imagination, il se désintéressa dès lors complètement du laboratoire d'alchimie.
Gabriel García Márquez
Salut aux gens de bien ! reprit enfin le fou dont on devinait le large mouvement emphatique, distributeur de justes palmes.
Georges Courteline
Je vois la vie est mal faite. Les bons payent toujours la facture des méchants.
Gilbert Sinoué
La vie d'un peintre, c'est à rebours qu'elle se déroule : le peintre naît vieux.
Jean Bazaine
L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie.
Johann Wolfgang von Goethe
Un mérite incontesté n'a pas grand'peine à paraître modeste.
Joseph Roux
L'âme et la vie intérieure, c'est ce qu'il y a de plus profond et donc de plus difficile à exprimer. C'est inépuisable. On ne se voit pas tel que Dieu nous voit.
Julien Green
Si quelqu'un apprend la théologie avant que d'apprendre à être homme, il ne deviendra jamais homme.
Ludvig Holberg
Prothésiste : Personne qui fait des pieds et des mains pour que ses patients puissent retrouver l'usage de leurs membres
Marc Escayrol
Face aux courants marins et aux vents, tant qu'on lutte contre on n'avance pas, alors que si on les utilise on peut aller où on veut.
Maud Simonnot
La maîtrise de soi est de laisser cracher jusqu'à ce que la salive se tarisse, puis tourner les talons.
Moses Isegawa
Voici que j'ai touché les confins de mon âge. - Tandis que mes désirs sèchent sous le ciel nu, - Le temps passe et m'emporte à l'abîme inconnu, - Comme un grand fleuve noir, où s'engourdit la nage.
Paul-Jean Toulet