La bienfaisance a son entraînement comme les vices ont le leur. La charité dévore la bourse d'un saint comme la roulette mange les biens d'un joueur, graduellement.
Honoré de Balzac
Apercevant un figuier sur le chemin, il alla auprès mais il n'y trouva que des feuilles. Et il lui dit : "Jamais plus tu ne donneras de fruits !" Et, instantanément, le figuier se dessécha.
Bible
La main de la mère relevant avec nonchalance une mèche de cheveux sur le front de son enfant lègue à celui-ci une douceur qu'une vie entière n'épuisera pas.
Christian Bobin
Les forêts le soir font du bruit en mangeant.
Eugène Guillevic
C'est pour l'empêcher de boire qu'elle s'avisa d'en faire un peintre. N'était-elle pas venue, elle-même, à la "barbouille" en posant dans les ateliers à la suite d'un accident de piste ?
Francis Carco
J'transforme nos projets en mirages, notre avenir ensemble, c'est qu'une utopie.
Gringe
Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont pendus.
Henry Maret
Ce qui peut-être dit, peut être dit clairement ; et ce dont on ne peut parler, il faut le passer sous silence.
Ludwig Wittgenstein
Les choses que je sais être mauvaises, comme d'offenser son prochain et désobéir au supérieur, soit Dieu, soit homme, je les évite soigneusement.
Michel de Montaigne
Sur sa tombe il fit inscrire : Ici Antoine repose, il ne fit jamais autre chose.
Michel Galabru
Je reste seul à me consumer dans le noir - quand le soleil dérobe au monde sa lumière - D'autres, c'est par plaisir qu'ils s'étendent à terre, - moi, c'est dans mon malheur pour gémir et pleurer.
Michel-Ange
Le monde me paraît idiot. Tout pouvoir, tout honneur, toute célébrité sont ineptes. Il n'y a rien à faire sur terre à part écrire, manger, boire, voyager et baiser.
Patrick Besson
La question est humaine ; la réponse, trop humaine.
Paul Valéry
Ceux qui vivent sur un grand pied ont toutes les raisons du monde de se marier en grande pompe.
Pierre Dac
Qui vient rarement est toujours bien venu.
Proverbe Italien
Telle est donc la condition humaine que souhaiter la grandeur de son pays, c'est souhaiter du mal à ses voisins. Celui qui voudrait que sa patrie ne fût jamais ni plus grande, ni plus petite, ni plus riche, ni plus pauvre, serait le citoyen de l'univers.
Voltaire