Le soir, les maisons de jeu n'ont qu'une poésie vulgaire, mais dont l'effet est assuré comme celui d'un drame sanguinolent.
Honoré de Balzac
Je vous ai fait apprendre à manier l'épée ; vous avez un jarret de fer, un poignet d'acier ; battez-vous à tout propos ; battez-vous d'autant plus que les duels sont défendus, et que, par conséquent, il y a deux fois du courage à se battre.
Alexandre Dumas
Je bois pour oublier que je suis un ivrogne.
Alphonse Allais
Chaque douleur est une mémoire.
Éric Fottorino
Il n'y a pas de préjugés anodins.
Fiodor Dostoïevski
Peut-être faut-il craindre, en voyage, de gâter par des lectures faites d'avance l'impression première des lieux célèbres.
Gérard de Nerval
L'idée que ce mari me demandait à moi, de lui montrer la chambre de sa femme, comme un voyageur demande à un garçon d'étage de lui indiquer le bon numéro, me laissa sans souffle.
Hervé Bazin
Mais là où la main les fixe, ce sont deux cordes sans couleurs, dans le genre du blême, qu'une couleur démesurée a raidies en torsades de verre.
J. M. G. Le Clézio
Plus éloquents chez eux qu'ils ne sont dans mes Vers, Si ceux que j'introduis me trouvent peu fidèle, Si mon oeuvre n'est pas un assez bon modèle, J'ai du moins ouvert le chemin : D'autres pourront y mettre une dernière main.
Jean de La Fontaine
La réalité laisse beaucoup à l'imagination.
John Lennon
C'est le fiston qui va reprendre la Syrie familiale. Un panneau est déjà afiché sur la porte du palais présidentiel : Fermé pour cause de deuil, mais la dictature continue pendant les obsèques.
Laurent Ruquier
Dans la notice de la pilule du lendemain à "effets secondaires", "risques de grossesse" est écrit en tout petit.
J'ai vécu pour ma gloire autant qu'il fallait vivre, Et laisse un grand exemple à qui pourra me suivre.
Pierre Corneille
La misère rend industrieux.
Proverbe Danois
Avant : Ta voix est celle d'une gazelle, mélodieuse et douce. Après : Ta voix est celle d'une mégère, éraillée et grinçante. Le mariage rend l'oreille plus fine.
Umar Timol
La force, c'est le droit. Courbons-nous. Gloire au sabre !
Victor Hugo