Le frère aîné est grand. Il gratte la terre pour former des marches, mais lorsqu'il y pose le pied, tout son corps s'affaisse et le mur s'éboule. Le frère cadet est petit. Assis par terre, les bras autour des jambes, il souffle sur la blessure fraîche qu'il a au genou. En se disant que le premier sang coule toujours dans le camp des plus faibles, il observe son frère tomber, une, deux, trois fois.