Les ambassadeurs luy exposerent leur charge en peu de paroles.
Jacques Amyot
Il suffit d'avoir été regardé par un nouveau-né pour savoir que le petit d'homme sait tout de suite lire. Il est même comme les grands lecteurs : il dévore le visage de l'autre.
Christian Bobin
Les hommes se souviennent toujours d'une femme qui leur a causé du souci et du malaise.
Coco Chanel
Ce qui est étonnant avec notre postérieur, c'est que, bien qu'il soit placé après, c'est tout de même un instrument à vent !
Denis de Villeveyrac
Les farceurs vont ajouter qu'il n'est pas inutile d'être idiot pour être souverainement intelligent. Les farceurs diront là quelque chose de vrai avec la grossièreté qui leur est propre, mais, à les bien prendre, c'est exact.
Émile Faguet
Ces objets si parfaitement domestiqués qu'ils auraient fini par les croire de tout temps créés à leur unique usage.
Georges Perec
Ne pas vieillir le faire croire seul souci du sourire.
Guénane Cade
Tout humour un peu élevé commence par cesser de prendre au sérieux sa propre personne.
Hermann Hesse
On a beau avoir une santé de fer, on finit toujours par rouiller.
Jacques Prévert
Il refuse au cauchemar la part de féerie qui le rend habituellement supportable.
Michel Tournier
J'aime payer des impôts. Lorsque je paie des impôts, j'achète la civilisation.
Oliver Wendell Holmes
Il y a des réveils qui sont plus durs que d'autres.
Paul Carvel
C'est sur le sommet que le vent souffle le plus fort.
Proverbe Danois
Au fond, ce sont toujours aux faibles que l'on fait la morale, tandis qu'on finit par blanchir les puissants.
Simone Veil
Il fut un temps où nous riions, comme vous, de ces vérités. Car nous sortons de vos rangs. On ne naît pas chrétien, on le devient.
Tertullien
Le souvenir, ajoutait-il dans un post-scriptum, m'apparaît souvent comme une forme de bêtise. On a la tête lourde, on est pris de vertige, comme si le regard ne se portait pas en arrière pour s'enfoncer dans les couloirs du temps révolu, mais plongeait vers la terre du haut d'une de ces tours qui se perdent dans le ciel.
W. G. Sebald