Le premier de tous les esprits, c'est Dieu, souverainement intelligent.
Jacques-Bénigne Bossuet
Pourriez-vous nous faire un don pour notre asile de vieilles dames ? - Certainement, je vais vous donner ma belle-mère.
Almanach Vermot
Je crois au Dieu, qui a fait les hommes et non au Dieu que les hommes ont fait.
Alphonse Karr
S'il est condamné parce qu'il est coupable, il est coupable parce qu'il est condamné ; ce qui revient au même.
Anatole France
Toutes nos idées sont d'abord des sensations, et ensuite des souvenirs.
Antoine de Rivarol
Une jeune fille qui va faire ses débuts d'apprentie geisha est un peu comme une chenille qui devient papillon, raconte-t-on. L'idée est belle. Cela dit, je me demande qui a osé une telle métaphore.
Arthur Golden
C'est peut-être cela que l'on cherche toute sa vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible, pour devenir soi-même avant de mourir.
Barbara Samson
Je ne crois pas pouvoir être heureux. Ca peut paraître prétentieux, mais il me semble que dès qu'on a une once d'intelligence on ne peut qu'être triste.
Frédéric Beigbeder
Parmi tout ce qu'on peut essayer dans cette vie, rien n'égale ni ne surpasse l'art de mourir.
George Harrison
Chaque fois qu'on rencontre un homme, on redevient quelqu'un. Et tous les hommes déjà rencontrés reprennent un sens.
Georges Perros
C'est quand ils se conduisent comme tout le monde que les génies manifestent le mieux leur supériorité sur le commun des mortels.
Jean-Louis Curtis
Une langue est un organisme vivant, un être qui a un esprit et une âme comme nous.
Jean-Marie Adiaffi
On se demande où on trouve le courage de se lever le lendemain matin et de retourner au travail, et d'être séduisante et gaie, et de donner du courage à tout le monde alors qu'on voudrait plutôt mourir que de continuer cette vie-là.
Jean-Paul Sartre
Putôt que le terme de patron, qui manque de complexité, je préfère ceux d'éditeur et de marchand : le premier aide à naître, le second à vivre.
Marin Karmitz
Un vieil arbre appuyé à la canne de son tronc.
Sylvain Tesson
L'intellect de l'homme est forcé de choisir : ou la perfection de la vie, ou la perfection du travail.
William Butler Yeats