Il parle couramment la vérité, mais personne ne le comprend car il use d'une langue morte.
Jean Cau
Vivre, c'est une poussière d'or au bout des doigts, une chanson bleue aux lèvres d'une nourrice, le livre du clavier tempéré de Bach qui s'ouvre à l'envers et toutes les notes qui roulent comme des billes dans la chambre.
Christian Bobin
La haine est la conséquence de la peur.
Cyril Connolly
La mort n'est pas triste ; ce qui est triste, c'est que les gens ne vivent pas vraiment.
Dan Millman
Peu font la guerre mais tous ont des blessures.
Daniel Desbiens
Nous n'avons pas perdu la raison, nous avons seulement changé de raison, c'est ce qui vous dérange.
François Vallejo
Surtout ne posons pas de questions, car nous savons bien que n'existent pas les réponses apaisantes.
Gilles Marcotte
Tu me fais penser à quelqu'un qui ne lirait que le premier chapitre de chaque livre. Tu ne découvres jamais ce qui se passe ensuite.
Hanif Kureishi
Je suis francophone parce qu'il me semble que, comme nous sommes dans des démocraties non populaires, on a le droit de choisir l'expression qu'on veut.
Jacques Brel
Mon nom restera affiché dans l'atelier des guerres sociales comme celui d'un ouvrier qui ne fut pas fainéant.
Jules Vallès
Je crus à une époque qu'il fallait vieillir avant de mourir.
Kevin Powers
Quand on a beaucoup de lumière, on admire peu. Lorsque l'on en manque, de même. L'admiration marque le degré de nos connaissances, et prouve moins souvent la perfection des choses que l'imperfection de notre esprit.
Luc de Clapiers
J'entends ta voix dans tous les bruits du monde.
Paul Éluard
Si les Martiens lisent la presse française, ils découvriront que la grande question de cette fin de législature est de savoir aux frais de qui M. Patrick Poivre d'Arvor a, durant ses dernières vacances, repris trois fois de la crème brûlée.
Philippe Bouvard
Etre réactionnaire c'est justifier et accepter la réforme sans y faire fleurir la subversion.
Slogan de Mai 68
Mais il est une mollesse de l'atmosphère qui rend plus sensuel que l'orage ou la tempête, une modération du bonheur plus énervante que le malheur.
Stefan Zweig