Le corps est un parasite de l'âme.
Jean Cocteau
Nos vies sont des cercles. Des cercles avec des évolutions illusoires, des tentatives de nous faire croire que le but n'est pas le point de départ. Alors qu'il est évident que nous nous dirigeons vers l'origine, la poussière.
David Foenkinos
Zézette disait qu'elle m'apprendrait à couper des rideaux... Des portières relevées à l'italienne ? Elle n'y comprenait que couic.
Eugène Viollet-le-Duc
L'amour est le vaccin de l'amour-propre.
Friedrich Hebbel
Il n'y a pas de repos pour les peuples libres ; le repos, c'est une idée monarchique.
Georges Clemenceau
Je désire des funérailles simples. - Ni chants, ni musique ! - J'en ai assez entendu de mon vivant !
Giuseppe Verdi
Penser : Pénible ; les choses qui nous y forcent sont généralement délaissées.
Gustave Flaubert
On n'élève pas les enfants. On s'élève avec eux. On avance, on apprend.
Jacques Higelin
La plus grave maladie du cerveau c'est de réfléchir.
Jacques Rouxel
La parenté est un vaste monde qui, au début, te possède tout entier ; petit à petit tu t'en dégages mais jamais tu n'arriveras à en être totalement étranger.
Jean O'Neil
Est-ce qu'il ne faut pas, derrière soi, pour posséder une véritable agilité spirituelle, plusieurs générations d'ancêtres formés à l'étude et à la spéculation ?
Jean Simard
Près d'elle, on sent bien qu'on tient une chatte, une chatte à griffes et à crocs, une chatte perfide, sournoise, amoureuse ennemie, qui mordra quand elle sera lasse de baisers.
Jean-Luc Hennig
Et vous dites que je suis coléreux !
Marcel Pagnol
Le bachelier eut dans cette soupente ces doutes, ces tentations, ces triomphes et ces défaites, ces pleurs de rage et ces joies de la jeunesse que l'âge mur ignore ou dédaigne, et dont lui-même ne garda par la suite qu'un souvenir entaché d'oubli.
Marguerite Yourcenar
La possession d'un coeur est fort mal assurée lorsqu'on prétend le retenir par force.
Molière
Si le ciel en naissant ne m'a fait grand seigneur, il m'a fait le coeur ferme et sensible à l'honneur, et je suis homme à rendre un jour ce qu'on me prête.
Pierre Corneille