A qui le désir manque, aucun bien ne défaut.
Jean de Rotrou
En toute oeuvre d'art, la pensée sort de l'oeuvre, et jamais une oeuvre ne sort d'une pensée.
Alain
Tel est l'art de l'aède, qui est comme la mémoire des guerriers. L'orateur et le poète sont soumis à cette condition de se conformer à une sorte de modèle de leur parole ; sans quoi on entend mal se qu'ils disent.
La vie est trop courte pour s'attarder à faire changer l'opinion d'un adolescent.
Bertrand Vac
Les voleurs font, en tuant pur voler, moins de mal que les généraux des armées, qui détruisent des nations seulement par orgueil.
Donatien Alphonse François de Sade
Le ciel est trop haut, la terre est trop basse, seul, le comptoir est à la bonne hauteur.
Frédéric Dard
Chez les êtres fiers et sans fortune, l'honneur est la seule richesse !
Guy Maheux
L'acteur s'adresse à un public hypothétique. Il le regarde mais ne le voit pas. C'est un regard qui le traverse, qui passe au-delà de lui.
Jacques Olivier Durand
Quand ils sont au gouvernement, ils ne trouvent pas de solution, vous les mettez dans l'opposition et tout d'un coup ils ont des idées !
Jean Saint-Josse
La scène, les coulisses, c'est ma vie depuis que je suis enfant. À huit ans, je voyais passer des filles nues devant moi dans les cabarets, je trouvais ça normal.
Johnny Hallyday
Des hommes ont l'air de ne s'être mariés que pour empêcher leurs femmes de se marier avec d'autres.
Jules Renard
Etre moderne n'est pas une mode, c'est un état. Il faut comprendre l'histoire, et celui qui comprend l'histoire sait trouver une continuité entre ce qui était, ce qui est et ce qui sera.
Le Corbusier
Se pourrait-il que le devoir de mémoire nourrisse toutes les vendettas ? S'il ne se traduit pas en actes, le devoir de mémoire compris au pied de la lettre risque d'entretenir à travers le monde entier des haines aussi imbéciles qu'ancestrales.
Marek Halter
(La musique rock) n'est pas sentimentale, elle est extatique, elle est la prolongation d'un seul moment d'extase...
Milan Kundera
Qu'une femme hargneuse est un mauvais voisin !
Pierre Corneille
Le vestiaire me fascine. Il fonctionne comme un sas et, tous les soirs, une métamorphose collective spectaculaire s'y produit. En un quart d'heure, dans une agitation fébrile, chacun entreprend de faire disparaître de son corps et de son allure les marques de la journée de travail. Rituel de nettoyage et de remise en état. On veut sortir propre. Mieux, élégant.
Robert Linhart