Aujourd'hui je surveille sur mes mains le relief croissant des veines et la multiplication des petites tâches brunes que l'on peut appeler de leur vieux nom populaire, un peu oublié : "les pâquerettes du cimetière". Je n'éprouve pas de réel plaisir à raconter ça, mais je le reconnais, une profonde et savoureuse amertume.
Il existe des guerres justes. Mais le propre des guerres justes est de ne pas le demeurer longtemps.