Je suis le créateur, c'est-à-dire apparemment le plus libre des hommes, et pourtant le plus contraint, le plus soumis, le plus esclave. Parce que je ne peux ni m'interdire de créer, ni choisir ce que je crée.
Jean-René Huguenin
Il vaut mieux tomber naturellement dans le bon sens des autres par sa raison que de faire recevoir ses caprices par autorité.
Charles de Saint-Évremond
Combien de mois, combien de vies faut-il pour écrire une phrase qui égale en puissance la beauté des choses ?
Christian Bobin
On comprend rarement les gens. Nous sommes tous des êtres insaisissables dont les impulsions obéissent à des forces diverses et variées qui, pour bon nombre d'entre elles, échappent à notre propre entendement.
Dennis Lehane
Il y a des gens dégoûtants avec du mérite, et d'autres qui plaisent avec des défauts.
François de La Rochefoucauld
Les nerfs des batailles sont les pécunes.
François Rabelais
Tant qu'il fust present, il vint toujours au dessus de ses calumniateurs autant qu'il voulut, et n'eurent leurs calumnies aucun effet encontre luy, sinon pendant qu'il fut absent.
Jacques Amyot
Savoir, si, en matière de religion ou même en quelque matière que ce puisse être, il est utile de tromper le peuple.
Jean Le Rond d'Alembert
Quelquefois, c'est vrai, les rêves frappent à votre porte, mais seulement si vous avez pris la peine de les inviter.
Lorenzo Marone
En quelque manière qu'on se puisse mettre à l'abri des coups, fût-ce sous la peau d'un veau, je ne suis pas homme qui y reculasse.
Michel de Montaigne
Il n'y a de société vivante que celle qui est animée par l'inégalité et l'injustice.
Paul Claudel
Souvent un seul a plus de bon sens que tous.
Phèdre
Un sinistre lavabo de faïence fêlée représentait à lui seul le confort moderne dans cet hôtel.
Pierre Mac Orlan
Même à faire cuire des oeufs, Rien ne vaut un songe-creux.
Proverbe Anglais
Soleil de Sainte-Nina, - Pour un long hiver rentre ton bois.
Proverbe Français
Je pense, et qu'on me permette cette incise, que la vie est pleine de choses énigmatiques, de petits événements qui n'attendent qu'un contact superficiel, notre regard, pour se déchaîner dans une série de faits qui, plus tard, vus en perspective, ne peuvent nous causer que frayeur et épouvante.
Roberto Bolano