Qui tire l'épée contre son prince doit jeter le fourreau.
John Heywood
Labeur (n) : Un des procédés par lesquels A gagne des biens pour B.
Ambrose Bierce
Le tennis est le sport le plus solitaire.
Andre Agassi
Ne disputons à personne ses souffrances ; il en est des douleurs comme des patries, chacun a la sienne.
François-René de Chateaubriand
Mort d'une amitié, héritage de temps.
Jean Rostand
Voyager, n'est-ce pas d'abord chercher à s'éveiller, réapprendre à regarder ce que nous ne voyons plus, à force d'habitudes ?
Michel Le Bris
L'Amérique avait été découverte avant Colomb, mais le secret en avait été bien gardé.
Oscar Wilde
Nous devons aimer les femmes car ce sont elles qui nous mettent au monde et bien souvent elles qui nous en sauvent.
Philippe Bartherotte
Ceux qui vivent sur un grand pied ont toutes les raisons du monde de se marier en grande pompe.
Pierre Dac
Assieds-toi au pied d'un arbre et avec le temps tu verras l'Univers défiler devant toi.
Proverbe Bantou
Qui a naturellement des lubies, Les gardera toute sa vie.
Proverbe Flamands
C'est être condamné tous les jours que de craindre de l'être.
Publilius Syrus
Elle était comme ces poètes qui savent que la vraie poésie est chose maudite, mais qui, malgré leur certitude, souffrent parfois de ne pas obtenir les suffrages qu'ils méprisent.
Raymond Radiguet
Une chose ne peut jamais être identique qu'avec elle-même, jamais avec une autre. Ainsi deux choses peuvent-elles certes être équivalente, mais jamais identiques.
Ulrich Wickert
On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d'abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.
Victor Hugo
À présent, dit-elle, regardant en arrière, elle voyait bien que l'histoire n'était faite de rien d'autre que du malheur et des affections qui déferlent sur nous, sans trêve ni repos, comme les vagues sur le rivage de la mer, si bien, dit-elle, que tout au long de nos jours terrestres nous ne vivons pas un seul instant qui soit véritablement exempt de peur.
W. G. Sebald