Citation de Jorge Semprún

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J'allonge son cadavre sur le plancher du wagon, et c'est comme si je déposai ma propre vie passée, tous les souvenirs qui me relient e... - Jorge Semprún

J'allonge son cadavre sur le plancher du wagon, et c'est comme si je déposai ma propre vie passée, tous les souvenirs qui me relient encore au monde d'autrefois.

Jorge Semprún

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Dans les affaires d'amour, la griffe du diable se trouve toujours à côté du doigt de Dieu.

Arsène Houssaye

Personne ne peut avoir Dieu en haine.

Baruch Spinoza

La politique est l'art de rendre possible le nécessaire.

Cardinal de Richelieu

Quand on est pris dans cet engrenage de ne pas décevoir, le premier mensonge en appelle un autre, et c'est toute une vie...

Emmanuel Carrère

La marchandise a envahi les cours d'école en même temps que les têtes.

François Taillandier

C'était à l'époque où le temps n'avait pas de barbe.

Georg Christoph Lichtenberg

La sympathie est une passion animale et même une passion égoïste ; mais c'est notre meilleure chance de nous évader de l'égoïsme.

Georges Duhamel

Il en demoura plus de quatre mille sur la place, pour ce qu'ilz n'avoient personne qui les conduisist.

Jacques Amyot

J'ai connu des hommes de grand courage qui avaient peur de leurs femmes.

Jonathan Swift

Un souvenir de souvenir devient une mémoire.

Michel Onfray

L'amour est de nature peu traitable ; souvent même il me résiste ; mais c'est un enfant ; cet âge est souple et facile à diriger.

Ovide

Les Hollandais, acculés à l'Océan, sont patriotes, à raison de leur situation isolée.

Restif de La Bretonne

Que ton ambition soit de voir, non pas ce que tu pourras tirer du travail, mais ce que tu pourras y mettre de toi.

Robert Baden-Powell

Quand une femme avoue son âge, c'est qu'elle ne l'a plus.

Roger Martin du Gard

Les épaules fermes, rebondies, mates et blanches comme le marbre dépoli des statues antiques, ne se dessinent qu'assez tard ; c'est un fruit d'automne, juste compensation de la perte de quelques fleurs de printemps.

Théophile Gautier