Il laisse, d'une voix sereine, tomber des mots qui tranchent et qui font sillon de lumière dans le cerveau des faubouriens, et sillon rouge dans la chair bourgeoise.
Jules Vallès
Placé devant l'oeil, un doigt peut cacher l'immensité de l'horizon. Voir, c'est au contraire intégrer le détail dans un vaste ensemble.
Arnaud Desjardins
L'idée du suicide était une protestation de vie. C'est la mort de ne plus vouloir mourir.
Cesare Pavese
Pour l'homme qu'on a jadis appelé heureux, les revers sont chose douloureuse. Celui qui ne cesse pas d'être malheureux ne souffre pas, son infortune étant congénitale.
Euripide
Les femmes sont le plus grand réservoir inexploité de talents au monde.
Hillary Clinton
Karl a inventé la relance des griffes de luxe qui, au début des années 80, avaient perdu beaucoup de leur prestige.
Inès de La Fressange
De la stabilité à l'immobilisme, il n'y a qu'un pas.
Jacques Mailhot
J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.
Jorge Luis Borges
Je regarde ce que je perds Et ne vois point ce qui me reste.
Molière
Nous créons nos malheurs avec une ingéniosité, un raffinement qui n'ont d'égal que notre inconscience à nous en reconnaître l'auteur.
Paule Salomon
Quand Saint-Pierre laisse de la pluie à Saint-Martial, - Saint-Martial donne des essaims autant qu'il en faut.
Proverbe Français
La femme est un mal, mais un mal nécessaire.
Proverbe Latin
Peut-être que les grands hommes, ça vient par vagues, un siècle sur deux ?
Quino
Les cygnes chantent avant de mourir. Certaines personnes feraient bien de mourir avant de chanter.
Samuel Taylor Coleridge
Je n'aime pas l'expression "devoir de mémoire". En ce domaine, la notion d'obligation n'a pas sa place. Chacun réagit selon ses sentiments ou son émotion. La mémoire est là, elle s'impose d'elle-même ou pas. Il existe si elle n'est pas occultée une mémoire spontanée : c'est celle des familles. Autre chose est le devoir d'enseigner, de transmettre. Là, oui, il y a un devoir
Simone Veil
Tache d'encre bleue en forme de fleur ; pur accident ou rature embellie au crayon feutre.
Vladimir Nabokov