Il recueillait des sentiments. Il relevait des émotions. Car le meurtre est profondément humain. Il ne s'agit pas tant de savoir ce que font les gens, mais comment ils se sentent, car c'est là que tout commence. Un sentiment jadis humain et naturel s'est gauchi, est devenu monstrueux, fielleux, corrosif, jusqu'à ronger son contenant même. Jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien d'humain.