Qu'y a-t-il de plus poétique que Xerxès, fils de Darius, faisant fouetter de verges la mer qui avait englouti ses vaisseaux ?
Marcel Proust
Avant de parcourir mon chemin, j'étais mon chemin.
Antonio Porchia
... tu veux savoir qui tu es pour moi, eh bien voilà : tu es celle qui m'empêche de me suffire.
Christian Bobin
Les ruses et les machinations ténébreuses ont été imaginées par les hommes pour venir en aide à leur lâcheté.
Euripide
Noblesse : La mépriser et l'envier.
Gustave Flaubert
Les femmes me dégoûtent. Mais, un jour ou l'autre, j'essayerai. Il renifla et conclut sourdement : - Je méprise les femmes, parce qu'elles sont à la portée de tous. Goûter le plaisir avec une femme, l'épicier du coin peut le faire.
Henri Troyat
La nature a mis une borne aux richesses.
Jacques Amyot
Vous devez utiliser ce que vous avez pour obtenir exactement ce que vous voulez.
James Brown
L'amour est un plat tonique.
Jean Richepin
Naître dans de mauvaises conditions, n'est pas une prérogative exclusive des hommes. Les villages non plus, ne naissent pas comme ils veulent, ni où ils veulent, mais là où quelque nécessité naturelle engendre de la vie.
Luigi Pirandello
Respecter ça ne veut pas dire adhérer. Ca veut dire : plutôt que de perdre son temps dans un bras de fer (j'ai raison, tu as tort), essayons de trouver un terrain commun. Une relation de soin, ce n'est pas un rapport de force.
Martin Winckler
Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage.
Michel de Montaigne
Le son même du mot snob, qui commence en sifflement pour finir bulle de savon, le destinait à une grande carrière dans le domaine du mépris et de la frivolité.
Philippe Jullian
Barre-toi, barre-toi qu'il dit. Tu ne le reverras plus avant longtemps ton monsieur Albert. Pas avant longtemps. Alors barre-toi... barre-toi...
Raymond Queneau
On ne pense pas sans mots, et cependant les mots trahissent la pensée. Toute expression verbale d'un fait concret devient de la métaphysique.
Remy de Gourmont
Le peuple tient de l'enfant. Il charbonne volontiers sa colère, sa joie et son ironie sur les murs.
Victor Hugo