N'embrasse pas les morts car ils étouffent les vivants.
Marcel Schwob
A leurs yeux, les familles qui s'alliaient à la nôtre demeuraient étrangères et indignes. Ils appelaient leurs beaux-frères et belles-soeurs : "Les pièces rapportées", "Les oeufs de canard", et les traitaient avec condescendance.
André Maurois
Vous avez déjà rencontré une histoire sans suite ? Toutes les fins d'histoire sont des fausses fins. Sitôt qu'on a le dos tourné, l'histoire repart.
Erik Orsenna
Excuser le mal, c'est le multiplier.
Gustave Le Bon
Parlez-moi de l'ignorance pour délier la langue, et de la sottise pour faciliter le jugement ! On n'est jamais plus affirmatif que lorsqu'on a moins le droit de l'être ; et si les riches d'esprit sont économes, les pauvres sont toujours prodigues.
Henri-Frédéric Amiel
La gloire ordinairement n'est qu'un miroir, où l'on fait paraître le faux avec un certain éclat.
Jacques-Bénigne Bossuet
Nous voyons par expérience que le riche, à qui tout abonde, n'est pas moins impatient dans ses pertes que le pauvre, à qui tout manque.
Il supporta toutes ces pertes avec un courage apparent ; mais son coeur ne cessa de saigner en dedans tout le reste de sa vie, et sa santé ne fit plus que décliner.
Jean-Jacques Rousseau
La haine seule fait des choix.
Koan Zen
Chère Madame, Je ne puis vous dire combien votre bon an affectueux, en ce jour de l'année où je me trouve bien seul, m'a touché profondément. Je vous retourne, chère Madame, ce bon an, avec les voeux pour le bonheur de la mère, de la femme, de la moitié d'auteur, les voeux d'un ami qui s'est donné depuis longtemps au gentil ménage.
Les frères Goncourt
Dieu existe. Il m'a vu. Il n'en est pas encore revenu.
Maurice Roche
Plus on a du succès, plus on devient timide.
Michel Houellebecq
J'ai tellement envie d'aller à la piscine que j'ai déjà les cheveux tout mouillés.
Mots d'enfants
Quand l'enfant est baptisé, On trouve des sages-femmes en quantité.
Proverbe Allemand
On compte plus facilement ses moutons que nommer ses amis.
Socrate
Le pouvoir est comme la tête de Méduse : celui qui en a vu la figure ne peut plus en détourner son regard, reste fasciné et charmé. Celui qui, une fois, a goûté à l'ivresse de la domination et du commandement ne peut plus s'en passer.
Stefan Zweig