Quand un avion tombait, qu'un bateau coulait, quand une connaissance avait un cancer, ou qu'on risquait de rencontrer la tante Adrienne, celle qui faisait le mauvais œil, ma mère ouvrait sa main sur nous et nous disait : "Dieu nous préserve." Elle s'armait de sa petite phrase comme une guerrière face au destin.