Ne t'accroche à rien, sinon à ton âme.
Michael Moorcock
C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Alfred de Musset
Ce qui est douloureux, c'est qu'il est impossible d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui ne l'a pas déjà compris. On peut seulement parler à quelqu'un qui en a le pressentiment et qui souffre de ne pas avoir de lumières là-dessus.
Christian Bobin
L'amour peut commencer sur un signe et finir par un mot, un mot de trop. Peut-être bien qu'on habille la réalité avec des mots parce qu'on a peur de la voir toute nue. Peut-être bien aussi qu'il vaudrait mieux se taire plus souvent. Apprendre à contempler. Rien dire. Rester dans le silence.
François Garagnon
Il s'est plus écoulé d'exemplaires de mon dernier ouvrage, en quelques mois, qu'il ne s'est vendu d'exemplaires du Génie du Christianisme en plusieurs années.
François-René de Chateaubriand
N'oublie jamais que pour les autres tu es un autre.
Gérard Bessette
Les oeuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matières ; plus l'expression se rapproche de la pensée, plus le mot colle dessus et disparaît, plus c'est beau.
Gustave Flaubert
En politique, innover c'est toujours trahir.
Jean Orieux
Je pense afin de continuer à être.
Joë Bousquet
La campagne se prête à toutes les divagations du rêve.
Jules Renard
Ma seule idée, vois-tu, est de vivre sans faire de mal à personne qu'à moi-même, ce qui m'est bien permis !
Léon Tolstoï
Les Droits de l'Homme sont une chose avec laquelle nous naissons.
Malcolm X
J'expliquais hier à l'étude la nécessité de n'avoir point pour magistrats des hommes honnêtes. N'ayant aucune capacité criminelle, comment ceux-ci pourraient-ils juger des crimes ? On ne juge que ce qu'on connaît bien.
Paul Léautaud
On se réjouissait à ta naissance et tu pleurais ; vis de manière que tu puisses te réjouir au moment de ta mort et voir pleurer les autres.
Proverbe Persan
Le seul moyen de délivrer les hommes du mal c'est de les délivrer de la liberté.
Simon Leys
Les fleurs disent ce que la bouche tait.
Stefan Zweig