Car si l'eau et le feu, les racines des arbres et les ailes du vent sont capables de venir à bout des plus grandes murailles, de lézarder les tours génoises et de fissurer les ponts de pierre au-dessus des torrents, qu'ont-ils à faire de ces traits tracés au stylo sur du papier ? La nature se fout bien du patrimoine qu'on prétend protéger en son nom.
La culture intellectuelle est l'art astucieux de l'exagération et de la dérobade devant l'essentiel.