J'ai une sorte d'inconscience, qui vient surtout de mon plaisir de vivre. Parce qu'avec toutes les personnes qui m'étaient indispensables pour respirer et qui, au fur et à mesure, sont mortes. Je continue pourtant à vivre et à travailler gaiement. C'est ça qui me trouble le plus. Cet espèce d'égoïsme extraordinaire.