Le défaut des auteurs, dans leurs productions, - C'est d'en tyranniser les conversations, - D'être au palais, aux cours, aux ruelles, aux tables, - De leurs vers fatigants lecteurs infatigables.
Molière
Une femme pourtant venait chaque semaine. Elle connaissait les Gitans depuis près d'une année sans avoir vaincu leur sauvagerie. C'était la responsable d'une bibliothèque. Elle pensait que les livres sont nécessaires comme le gîte et le couvert.
Alice Ferney
Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça.
Coluche
La plus véritable marque d'être né avec de grandes qualités, c'est d'être né sans envie.
François de La Rochefoucauld
La vraie couronne de l'écrivain n'est pas faite de lauriers mais d'épines.
Frédéric Lenormand
Tous les régimes de vie très particuliers soulèvent les gens contre qui les embrasse ; par la conduite extraordinaire dont celui-ci fait son apanage ils se sentent rabaissés : des êtres communs.
Friedrich Nietzsche
Quand que je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie Française.
Georges Bernanos
Pascal a écrit : "Sans Jésus-Christ le monde ne subsisterait pas." Je voudrais bien que la figure de l'Amérique comparût à ses yeux. Heureux peuple, jusqu'au xv e siècle, dépeuplée, suppliciée pendant trois cents ans. J'aurais voulu que le monde mahométan, que la Chine lui apparussent et que l'Asie lui tirât les oreilles.
Honoré de Balzac
Ce n'est pas une idée qui inspire un roman, c'est une émotion légère, pareille au désir.
Jacques Chardonne
La vie est courte, la lecture est longue et la littérature est en train de se suicider par une prolifération insensée.
Milan Kundera
Les étreintes publiques les plus fougueuses se situent sur les terrains de sport. Embrassades des équipiers entre eux avant que les entraîneurs se précipitent plus goulûment sur leurs joueurs que les entraîneuses
Philippe Bouvard
Au printemps ramènent l'hiver - Pancrace, Gervais et Mamert.
Proverbe Français
La fraternité et l'oubli, comme l'amitié et la politique, sont unis par des liens qui nous échappent. Mais on interroge toujours la sibylle pour savoir ce qu'elle ne peut nous dire, et c'est parce que ces liens nous échappent qu'on ne peut cesser d'y revenir – quitte à ne jamais cesser de ne pouvoir pas les expliquer.
Santiago Amigorena
Car jamais un acte n'est décisif par lui-même ; ce qui compte, c'est la connaissance de cet acte, et ses conséquences.
Stefan Zweig
Il faut jouer et mépriser la comédie.
Stendhal
Le syndrome du grille-pain. Je sentais mon coeur commencer à chauffer agréablement des côtés et puis il sautait en l'air, très haut, et atterrissait sur le carrelage.
Timothée de Fombelle