Les inclinaisons naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement.
Molière
L'être qui aime meuble toujours l'attente de l'être aimé en multipliant à son intention les gestes qui seront pour lui graines de joie.
André Giroux
J'ai embrassé ma première fille et fumé ma première cigarette le même jour. Depuis lors, je n'ai plus assez de temps pour le tabac.
Arturo Toscanini
Je m'entretiens avec moi-même de politique, d'amour, de goût ou de philosophie ; j'abandonne mon esprit à tout son libertinage ; je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente.
Denis Diderot
Dors, rêve que tu es encore là, que ta vie a encore mon adresse. En rêve, tu pourras toujours y retourner.
Erri De Luca
On voit de mauvais généraux gagner des batailles ; la chance y a autant et plus de part que le talent. On ne voit jamais de mauvais artistes faire de beaux ouvrages.
Eugène Delacroix
Adraste, vigilant et infatigable, avait surpris les alliés ; il leur avait caché sa marche, et il était instruit de la leur.
Fénelon
Appelez-vous, messieurs, et soyez citoyens !
François Andrieux
Tout ce que je fais pour moi est contre moi, c'est assez épouvantable
Françoise Sagan
Pour bien apprécier les usages d'un pays, il faut que l'habitude y ait un peu façonné les verres de notre lorgnette.
Goswin de Stassart
La société vit de ce qu'elle ne comprend pas.
Guillaume Vissio
Les gens de la campagne ont une horreur profonde pour toute espèce de changement, même pour celui qui leur paraît utile à leurs intérêts.
Honoré de Balzac
Je t'aime, je te désire, j'ai faim de toi, viens vite, viens mettre un peu de bleu dans mon ciel.
Jacques Salomé
L'autorité, malgré mon langage encore hésitant, se laisse prendre à mon chapelet et à mon costume ; me voilà pour tout de bon un indiscutable effendi.
Pierre Loti
La littérature, d'accord avec la faim, consiste à supprimer le monsieur qui reste en l'écrivant...
Stéphane Mallarmé
Le désespoir a des degrés remontants. De l'accablement on monte à l'abattement, de l'abattement à l'affliction, de l'affliction à la mélancolie.
Victor Hugo