Mallarmé : ce professeur d'attention.
Paul Claudel
Ce qui reste d'une vie, ça ne vit pas.
Anne Percin
Il est mieux de mourir que de se déshonorer.
Anonyme
On peut diviser la vie des femmes en trois époques : dans la première, elles rêvent d'amour ; dans la seconde, elles le font ; dans la troisième, elles le regrettent.
Antoine De Saint-Prosper
Si le signe de l'époque est la confusion, je vois à la base de cette confusion une rupture entre les choses, et les paroles, les idées, les signes qui en sont la représentation.
Antonin Artaud
Quand une porte est fermée, savez-vous qu'une autre est ouverte ?
Bob Marley
Comment se fait-il que, même dans l'immobilité la plus close, l'instant finisse par déboucher sur un autre instant et le temps, par passer, en sorte que l'absence à l'histoire soit elle-même toute une histoire ?
Claude Louis-Combet
Rien ne se passe exactement sur la scène comme en nature.
Denis Diderot
Je voudrais tant filmer la musique ! La musique naissante et renaissante.
Driss Chraïbi
Vieillis, qu'il nous est difficile de demeurer fidèles au jeune homme que nous fûmes !
François Mauriac
... la réhabilitation de ce pauvre corps, si calomnié par l'âme.
François-René de Chateaubriand
C'étaient ces deux mots-là qui le bousculaient, l'aveuglaient, l'empêchaient de comprendre quoi que ce fût à une aussi prodigieuse aventure !...
Gaston Leroux
Il en sera bientôt du mythe totalitaire ce qu'il en est présentement du mythe démocratique, car le cynisme ne soulage qu'un moment les consciences écoeurées par l'hypocrisie.
Georges Bernanos
Le fisc est de sa nature stupide et antisocial ; il précipiterait une nation dans les abîmes du crétinisme, pour se donner le plaisir de faire passer des écus d'une main dans une autre, comme font les jongleurs indiens.
Honoré de Balzac
Quelquefois je ne puis comprendre comment un être peut l'aimer, ose l'aimer, quand je l'aime si uniquement, si profondément, si pleinement ; quand je ne connais rien, ne sais rien, n'ai rien qu'elle.
Johann Wolfgang von Goethe
Mes chers, vous voyez, je suis revenu vers vous. Je suis triste ici. La seule chose que je désire, c'est faire des tableaux et encore quelque chose. Ni la Russie impériale, ni la Russie des Soviets n'ont besoin de moi. Je leur suis incompréhensible, étranger.
Marc Chagall