Pour essayer de comprendre les hommes, il faut creuser jusqu'aux racines. Et il ne suffit pas de pousser le temps d'un coup d'épaule pour lui donner des airs avantageux : il faut le creuser dans ses fissures et lui faire rendre le pus.
Philippe Claudel
Tout art est une leçon pour ses dieux.
André Malraux
Eléna Andréevna : Il fait bon aujourd'hui, - Pas trop chaud. - Voïnitzki : Un temps magnifique pour se pendre.
Anton Tchekhov
Celui qui a l'habitude du mensonge, a aussi celle du parjure.
Cicéron
Le fait d'être habité par une nostalgie incompréhensible serait tout de même le signe qu'il y a un ailleurs.
Eugène Ionesco
L'amour, la quête. Le mariage, la conquête. La nuit de noces, la quéquette. Le divorce, l'enquête.
Helen Rowland
La passion du coeur m'apparaît sur la face. Laface ne ment point : c'est le miroir du coeur.
Henri Matisse
Dès que nos enfants ont des enfants, ils se mettent à nous comprendre, nous qui ne les comprîmes pas mieux qu'ils ne comprennent les leurs que les grands-parents comprennent.
Maurice Chapelan
Le grand philosophe de demain sera celui qui repensera tout, du cognitif au politique, car tout est nouveau.
Michel Serres
Celui qui doute de tout comme philosophe n'ose rien nier comme théologien.
Montesquieu
Rien de plus difficile que de n'être pas soi-même ou que de ne l'être que jusqu'où l'on veut.
Paul Valéry
Un intellectuel n'a qu'une chose à défendre : son nom et son image.
Pierre Nora
A la Saint-Nicaise, - Le renard est souvent Blaise.
Proverbe Français
La routine s'installa à bord du L.C. Nous l'appelions Elsie. La pression augmenta encore de quinze pour cent. Je pesais donc soixante-dix-neuf kilos. J'eu mal aux jambes mais je m'y habituais vite. Il y a des avantages à être maigrichon.
Robert A. Heinlein
Heureux, donc, celui dont le jugement est droit ; heureux celui qui se contente des biens qui s'offrent à lui aujourd'hui, quels qu'ils soient, et aime ce qu'il possède ; heureux celui pour qui la raison décide de la valeur de tout ce qui lui appartient !
Sénèque
Les opiniâtres sont les sublimes.
Victor Hugo